Actualités 15.07.2020

L’accord UE-Mercosur en voie d’être adopté malgré les promesses d'E. Macron

Malgré les promesses d’Emmanuel Macron et les alertes répétées pour le stopper, l’accord de libre-échange entre l’Union européenne et les pays du Mercosur (Brésil, Argentine, Paraguay, Uruguay) est à deux doigts d’être gravé dans le marbre. C’est ce qu’a annoncé le 6 juillet Phil Hogan, le Commissaire européen au commerce, assurant que le texte de l’accord UE-Mercosur était finalisé et pourrait être soumis au vote du Conseil de l’Union européenne et du Parlement européen à partir d’octobre. 

C’est le contraire de ce qu’E. Macron affirmait à peine quelques jours plus tôt, le 29 juin devant les citoyens de la Convention citoyenne pour le Climat en répétant qu’il avait « stoppé net » les négociations de cet accord de libre-échange « voitures contre bétail » tant décrié. 

Pourquoi l’accord de libre-échange UE-Mercosur est-il dangereux ? 

Tous les accords de commerce de nouvelle génération négociés par l’UE, et en tête de liste le CETA avec le Canada et le MERCOSUR avec le Brésil, l’Argentine, l’Uruguay et le Paraguay présentent les mêmes dangers  pour les droits sociaux, la santé, l’alimentation, l’agriculture et la protection de la planète.

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EN VIDEO

Karine Jacquemart, directrice de foodwatch France, explique au Parlement européen pourquoi l’accord de libre-échange UE-Mercosur est dangereux, anti-démocratique et complètement incompatible avec la stratégie soit-disant plus « verte » de l’Europe.

Il est encore possible de bloquer l’accord UE-Mercosur

Les Etats membres et les député·e·s européen·ne·s auront le dernier mot, car c’est eux qui doivent in fine voter pour accepter ou au contraire refuser un tel accord. 

Plusieurs parlements, comme en Autriche, en Wallonie (Belgique) et tout récemment aux Pays-Bas ont voté des résolutions contre l’accord UE-Mercosur.  Et la France dans tout ça ? Si Emmanuel Macron a sincèrement l’intention de « stopper net » cet accord destructeur et anti-démocratique, il doit s’y opposer clairement à Bruxelles et convaincre une coalition de blocage.   
Pendant ce temps, les rangs de la mobilisation citoyenne continuent de grossir : 265 organisations ont appelé l’UE et les Etats-membres à rejeter l’Accord UE-Mercosur.

Vous aussi, aidez-nous à stopper ces accords de commerce anti-démocratiques ! Signez et partagez la pétition :

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