Député·es, défendez la santé publique : votez pour l’interdiction des nitrites ajoutés

Député·es, défendez la santé publique : votez pour l’interdiction des nitrites ajoutés

[MISE A JOUR SUITE AU VOTE]  Un grand merci. 56 050 personnes ont écrit aux député·es de leurs départements grâce à notre outil et cela a permis de sauver la loi nitrites. 
Le vote du 3 février 2022 ne permet pas (encore) d’interdire ces additifs mais le lobby de la charcuterie n’a pas réussi à chasser de l’Assemblée nationale le projet d’interdiction. Comme nous l'expliquons dans le décryptage de cette loi, un calendrier de décisions vient d’être établi : continuons de faire monter la pression pour obtenir, enfin, une interdiction des nitrites ajoutés. Signer la pétition.  

Les nitrites ajoutés vivraient-ils leurs derniers jours dans nos assiettes ? C’est tout l’enjeu du vote prévu le 3 février prochain à l’Assemblée nationale. Une proposition de loi vise en effet à interdire ces additifs dans l’alimentation, car ils présentent des dangers pour la santé. Une fois ingérés, ils peuvent contribuer à la formation de composés cancérogènes. Des milliers de cancers seraient ainsi évitables. Seulement, le lobby de la charcuterie pèse de tout son poids pour empêcher cette interdiction. Alors que les député.es doivent faire leur choix dans quelques jours, incitons-les à voter pour la santé publique et non pas pour les intérêts de l’industrie agroalimentaire. Avec notre outil, interpellez directement les élu.es de votre département. 

Depuis novembre 2019, vous avez été plus de 360 000 à rejoindre le mouvement initié par foodwatch, Yuka et la Ligue contre le Cancer pour demander la fin des nitrites et nitrates ajoutés à notre alimentation. Notre mobilisation derrière cette pétition a permis de faire bouger les lignes : des parlementaires se sont saisis de la question. Après 6 mois d’auditions d’experts, scientifiques, associations et industriels de la charcuterie, ils et elles ont, eux aussi, conclu à la nécessité de mettre fin aux additifs nitrés dans nos assiettes. 

Les députés Richard Ramos (MoDem), Michèle Crouzet (Mouvement Démocrate) et Barbara Bessot Ballot (LaREM) et une cinquantaine d’autres parlementaires ont donc déposé une proposition de loi pour cette interdiction : elle sera votée le 3 février 2022 à l’Assemblée nationale. Le moment est crucial car rien n’est joué. Le lobby industriel de la charcuterie multiplie en effet les actions pour éviter une interdiction, alors même qu’en rayons, ils démontrent que vendre des produits sans nitrites est bel et bien déjà possible.

Nous n’avons que quelques jours pour convaincre les 577 député.es de voter en faveur de cette mesure urgente de santé publique. foodwatch, Yuka et la Ligue contre le Cancer vous invitent donc à interpeller directement vos député.es pour leur rappeler que vous êtes particulièrement attentifs et attentives à l’action qu’ils et elles mèneront en votre nom : absence, abstention, vote pour ou vote contre. Le 3 février, chaque comportement peut changer la donne. 

Grâce à notre outil, vous pouvez sélectionner votre département, choisir d’écrire à un, plusieurs ou tous les député.es qui représentent ce territoire et nous indiquer vos coordonnées. Nous vous enverrons alors un mail pour confirmer votre action. Une fois cela fait, le mail ci-dessous sera envoyé directement par mail à l’adresse des député.es que vous avez choisi.es.

Vous en avez conscience : plus nous serons nombreux et nombreuses à participer à l’action, plus l’incitation sera grande. N’hésitez pas à inviter votre entourage à participer avant le 3 février.

Madame la députée, Monsieur le député,

Je vous demande instamment de soutenir la proposition de loi relative à l’interdiction progressive des additifs nitrés dans les produits de charcuterie . Par votre vote lors des débats à l’Assemblée nationale, prévu le 3 février, vous avez le pouvoir d’enfin protéger la santé de toutes et tous, en disant stop aux nitrites ajoutés dans l’alimentation. 

Nous sommes plus de 360 000 citoyennes et citoyens à réclamer l’interdiction de ces additifs à base de nitrites et nitrates dans l’alimentation (E249, E250, E251, E252), via la pétition lancée par foodwatch, avec l’application Yuka et la Ligue contre le cancer.

La mission parlementaire d'information sur les sels nitrités dans l'industrie agroalimentaire et ses nombreuses auditions – scientifiques, industriels, experts, société civile – a de nouveau démontré deux choses : ces additifs présentent des risques bien documentés pour la santé et les producteurs de charcuterie savent tout à fait s’en passer. 

Les experts du CIRC et de l’INRAe sont formels : lorsqu’on les ingère, ces additifs peuvent contribuer à la formation de composés cancérogènes dans notre estomac, des hemes-nitrosylés. Ces substances sont classées cancérogènes probables pour l’homme (catégorie 2A) par le Centre international de la Recherche contre le Cancer (CIRC), car elles favorisent l’apparition du cancer de l’estomac et du cancer colorectal, le deuxième cancer le plus mortel après celui des poumons. 

Par ailleurs, ces conservateurs ne sont pas indispensables à la sécurité sanitaire des produits, contrairement à ce que cherche à faire croire la Fict (Fédération des industriels charcutiers traiteurs). Des alternatives existent comme le démontrent tous les jours les marques qui commercialisent des produits « sans nitrites ». Certains grands noms de la charcuterie traditionnelle, comme le jambon de parme ont même supprimé cet additif avec succès depuis plus de 20 ans. L’interdiction progressive proposée par cette loi est donc tout à fait gérable par les opérateurs concernés, qui pourront être accompagnés dans cette transition. 

Malheureusement, les produits « sans nitrites » sont aujourd’hui souvent vendus plus chers, alimentant un marché à deux vitesses insupportables.

Madame la députée, Monsieur le député, faudra-t-il attendre un énième avis scientifique pour prendre enfin cette décision de santé publique alors que même les entreprises nous prouvent tous les jours que l’usage de ces additifs peut être évité ? 

Je vous demande d’entendre la voix des scientifiques mais aussi celles des citoyennes et citoyens, qui veulent pouvoir manger sans être exposés à un potentiel risque de cancer à cause d’additifs controversés.

Le 3 février prochain mobilisez-vous et votez l’interdiction des nitrites et nitrates ajoutés dans nos assiettes.   

Dans cette attente,

Cordialement,

Plus d’information et sources scientifiques sont accessibles pour votre lecture sur le site de foodwatch France 

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56179

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