Qu'est-ce qui cloche ?

Le moins qu'on puisse dire, c'est que ce ‘Suprême’ est particulièrement avare en volaille (2%) et en morilles (0,9%). Il contient autant voire davantage de champignons de Paris !

La question des ingrédients mis en valeur sur l’avant de l’emballage et présents en très petites quantités est un classique des arnaques sur l’étiquette, en tout particulier pour les soupes. Les légumes relativement communs n’apparaissent que rarement sur le visuel au profit des ingrédients chics et chers. Ici Liebig survend la volaille et les morilles – ce qui lui permet de gonfler sa marge - alors qu’ils représentent à peine 3% du produit. Cette soupe est principalement composée de chou rave, topinambour, panais, carotte, céleri-rave (34% du produit) – beaucoup moins vendeurs évidemment.  Avec Liebig, on en a soupé des arnaques aux petits pourcentages.

Type d'arnaque repérée

Arnaque au visuel/prix

Pour nous vendre du vent, les industriels utilisent tout l’arsenal marketing qu’ils ont sous la main – slogan aguicheur, nom de produit prometteur, illustration ou dessin pas toujours honnête. Attention donc à ce qui est valorisé à l’avant du paquet. « Aux morilles », « saveur fraise », de beaux et gros visuels de savoureux légumes : la mention d’un ingrédient alléchant ou cher peut masquer le fait que celui-ci est peu voire pas du tout présent dans le produit. 

Comment agir ?

Vous en avez marre de ce type d’arnaques sur l’étiquette ? N’hésitez pas à signer notre pétition sur le bouillon Knorr qui en cumule 5 à lui seul !