Actualités 21.12.2018

En 2018 aussi, foodwatch a mis les pieds dans le plat. En 2019 : on continue !

  • A propos de foodwatch

Scandales alimentaires, projet de loi alimentation, glyphosate, dénonciation du manque de transparence sur les étiquettes et sur les contrôles, malbouffe ciblant les enfants : cette année encore, foodwatch était en première ligne sur de nombreux combats.

Face aux enjeux de notre alimentation et au poids des lobbies de l’industrie agroalimentaire, foodwatch agit en toute indépendance pour plus de transparence et une alimentation saine pour tous. 

Tour d’horizon d’une année rocambolesque

L’année 2018 a commencé sur les chapeaux de roue avec l’affaire LACTALIS. Plus on enquêtait, plus on découvrait l’étendue de ce scandale des laits infantiles contaminés à la salmonelle. Si bien que, pour agir contre l’impunité, foodwatch a porté plainte avec plusieurs parents en février, ciblant LACTALIS, les laboratoires, les distributeurs qui n’ont pas retiré les produits rappelés des rayons et les autorités publiques. L’instruction est en cours et va se poursuivre en 2019.  

Et cela a continué avec d’autres scandales alimentaires révélés par foodwatch : légumes surgelés contaminés à la listeria, OGM interdit commercialisé en France et en Europe, manque de transparence des résultats des controles alimentaires opérés par les autorités publiques. 

 

Autre sujet-clé : l’impact de l’alimentation sur la santé. foodwatch s’est appuyé sur le projet de loi agriculture et alimentation pour pointer du doigt les substances potentiellement dangereuses pour la santé de l’alimentation : glyphosate, additifs controversés, huiles minérales, etc. Un coup d’épée dans l’eau ? Les mesures que nous voulions n’ont pas été adoptées dans cette loi, mais nous avons réussi à faire adopter des objectifs clairs contre les substances dangereuses dans l’alimentation et le marketing ciblant les enfants par une Commisson d’enquête de l’Assemblée nationale sur l’alimentation industrielle.

Quant au trop sucré, trop gras, trop salé qui fait des ravages – un enfant sur six en France est en surpoids ou obèse –, foodwatch n’a de cesse de dénoncer les manipulations du lobby de la malbouffe : sucre caché dans les produits alimentaires, pétition Lulu l’Ourson, contre-attaque contre les 6 géants – Nestlé, Coca-Cola, Pepsico, Unilever, Mondelez, Mars – qui voulaient bloquer le logo nutritionnel Nutri-score, et qui ont du abandonner leur projet de désinformation ! Nous continuons de réclamer une réglementation qui encadre la publicité et le marketing ciblant les enfants pour des produits trop gras, trop sucrés, trop salés. 

Et le règne de la désinformation alors ? C’est bien sûr une des missions principales de foodwatch :  débusquer les Arnaques sur l’étiquette et les révéler au grand public. Le message est bien passé auprès des industriels avec la publication de plusieurs dossiers dont Detox ou intox, Salade d’arnaques de l’été, Dérivés d’animaux cachés, et des marques comme Knorr ou Yoplait ont réalisé – ou prévu – un changement sur leur produit pour être plus transparentes.

Enfin, nous sommes déterminés pointer du doigt les responsabilités de nos autorités politiques et à continuer à dénoncer les menaces d’accords de commerce comme le CETA avec le Canada au JEFTA avec le JAPON.   

C’est grâce au soutien et à la mobilisation de plus de 135 000 d’entre vous que foodwatch peut relever ces défis. 

Il y a encore du pain sur la planche pour 2019 !

Par nos enquêtes, révélations, actions et débats, nous continuerons à militer avec vous et pour vous pour faire changer les pratiques de l’industrie agroalimentaire et pour que les autorités en France et en Europe protègent véritablement vos droits. 

Très belles fêtes de fin d’année. 

Karine Jacquemart, directrice générale de foodwatch France.